8 – Ennui fréquent
(Dispersion,
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► Malgré un
intérêt pour tout ce qui traverse leur esprit, ils se dispersent puis s’essoufflent, et tombent souvent dans des périodes inactives (hypo-active) où l’ennui et la frustration prédominent. Les pensées vont trop vite dans leur tête pour en attraper une, ou bien elles sont trop nébuleuses pour agir. Ils ne trouvent pas assez de plaisir ou de motivation dans leurs activités quotidiennes ou dans des tâches incontournables d’un projet. Alors ils plongent dans l’ennui que les vrais hyperactifs vont souvent éviter en continuant à se disperser, alors que, la plupart, dont les hypoactifs, vont opter pour le désœuvrement.
► Ils n’ont pas
la capacité à maintenir leur motivation pour leurs projets sur une longue période. Ils perdent beaucoup d’énergie dans l’ennui avec une cogitation mentale incessante (ou une hyperactivité non productive qui leur procure souvent des émotions négatives (peur du rejet ou de l’humiliation, pensées de critiques ou ressentiment envers les autres, culpabilité de ne rien faire ou de perdre son temps, etc.). Ces pensées sont très fluctuantes et peuvent être positives ou neutres en début de vie d’adulte (day dreaming), mais d’échecs en échecs (de leurs points de vue), elles deviennent souvent fixes et négatives et se transforment en névroses en prenant de l’age.
► Ils alternent
avec une impatience exagérée ou une passion extrême quand ils se connectent enfin à quelque chose, avec une hyper focalisation (voir symptôme suivant), un plaisir immédiat, ou une promesse de solution pour leur avenir, qui peut commencer par une frénésie de recherche sur le web par exemple. Ils veulent des résultats rapides et enchainent les illusions et les désillusions, au lieu de passer en mode réalisation qui leur aporterait de vraies satisfactions. Certains se définissent un objectif quasi obsessionnel qui peut consister à reprendre des études laborieuses pour atteindre le métier qui leur semble idéal.
► Pour finir,
il peuvent abandonner d’un coup ce qui les a captivé pendant des heures, parfois des jours ou des mois, même si c’est sur le point d’aboutir (avant l’examen par exemple), même s’ils ont eu ce qu’ils voulaient, comme si le but une fois atteint perdait d’un coup son intérêt de départ. Certains ne fonctionnent bien qu’en mode gratuité ou individuel et s’arrêtent quand arrive un enjeu financier ou relationnel à la clé de leur idée, mais si au fond d’eux-mêmes ils ont besoin d’argent et de relations humaine. D’autres abandonnent car ils sentent qu’ils doivent quitter le mode créativité qui les avait propulsés jusque là.
► Dans les
relations amoureuses ou amicales, cela peut se concrétiser par une insatisfaction systématique car le processus de séduction ou l‘espoir de se sentir mieux à deux est bien plus gratifiant que la relation elle-même quand elle se réalise. Dans le domaine professionnel, ils ont besoin de nouveaux horizons et pratiquent souvent la politique de la terre brulée, où ils ne veulent même pas capitaliser sur ce qui les a passionné précédemment. Cela peut poser problème car ils doivent à chaque fois repartir à zéro avec comme conséquence une stagnation ou une régression des revenus financiers.
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