1 – Déficit d’attention
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► C’est le, seul symptôme systématiquement présent chez
tous les adultes TDA/H, mais à lui seul il peut entrainer tous les autres. Le déficit d’attention avec ou sans hyperactivité a des implications à chaque minute sur leurs comportements, leurs pensées, leurs émotions puis sur leurs traits de caractères au fur et à mesure qu’ils avancent dans la vie.
► Il s’agit en fait d’une hyperactivité cérébrale entrainant une
inconstance de l’attention qui va de la distraction à l’hyper focalisation selon leurs niveaux de motivation et d’énergie. Une flexibilité mentale anormale donc, qui les empêche de se concentrer normalement et durablement sur toutes les tâches du quotidien qui permettent d’avancer dans la vie. Leurs travaux peuvent être ainsi souvent reportés car trop murement réfléchis ou au contraire bâclés.
► La pensée ou l’action en cours n’est jamais aussi intéressante
que la pensée suivante (hypo-actifs) ou l’action/parole suivante (hyperactifs/impulsifs), donc c’est une fuite en avant sans fin, un papillonnage cognitif et éventuellement comportemental. On les qualifie souvent depuis la plus tendre enfance de distraits, absents, rêveurs, dans sa bulle, dans les nuages, avec des remarques sur les bulletins scolaires du type « manque d’attention », « peut mieux faire » , …
► Beaucoup n’apprennent pas de leurs erreurs, certains ont
conscience de ce mode de fonctionnement et veulent en changer mais n’y arrivent pas car c’est plus fort qu’eux de par la nature neurologique du trouble et le poids des habitudes ancrées depuis l’enfance. Heureusement la prise de conscience de ce trouble fait souvent émerger de nombreuses solutions que l’on va parcourir sur ce site.
► De par le caractère génétique et héréditaire du trouble, ils
sont issus d’une famille où l’un des parents, grands-parents (cela peut sauter une génération), oncle ou tante était atteints du déficit d’attention ou d’autres troubles de l’humeur plus ou moins bien diagnostiqués (dépression, d’anxiété, trouble bipolaire), ou simplement était considérés comme bizarres ou marginaux à l’époque. Une histoire familiale violente ou dysfonctionnelle (avec souvent des abus d’alcool) a pu accentuer l’ampleur du TDA/H et les souffrances de l’enfant TDA/H, qui est devenu adulte et qui lit ces lignes aujourd’hui.
► Beaucoup alternent des phases d’hyperactivité, hypoactivité et
impulsivité décrites ci-dessous. Cela peut paraitre bizarre qu’un même désordre neurologique, le déficit d’attention, puisse entrainer, selon les individus ou les périodes, deux symptômes aussi opposés que l’hyperactivité et l’hypoactivité. C’est pourtant la réalité et ceux qui alternent entre ces deux extrêmes en sont souvent désorienté. |
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