6 – Mauvaise estime de
soi, de confiance en soi, d’affirmation de soi
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► Le TDA/H
dégrade souvent les 3 niveaux d’assurance suivants : – L’estime de soi : savoir accepter ses forces et ses faiblesses (et notamment les symptômes TDA/H) – La confiance en soi : savoir que l’on possède les ressources nécessaires pour faire face aux situations – L’affirmation de soi : oser exprimer ses idées, sentiments et besoins pour s’épanouir avec les autres
► Une enfance
pleine de remontrances ou d’humiliations ainsi qu’un début de vie d’adulte remplie d’échecs entraînent souvent un sentiment d’infériorité. On les a traité de paresseux, mauvais travailleurs, stupides ou un peu fous, bizarres, fantasques, incontrôlables … De plus, l’ensemble des symptômes assez déroutants de ce tableau, l’irrégularité en terme d’énergie, d’humeur et de concentration, les fait douter par rapport à leurs projets et leurs relations avec les autres.
► Beaucoup se
dévalorisent eux-mêmes sans arrêt et ne vivent que pour le regard ou l’approbation des autres pour compenser ce sentiment d’infériorité. Du coup, ils ne sont pas souvent eux-mêmes et passent leur temps à jouer des rôles pour plaire aux autres, ne pas déplaire, ne pas passer pour un idiot, avec des rôles différents selon les gens et les situations, sans arriver à s’affirmer.
► Les
conséquences de leur dévalorisation permanente sont nombreuses, et beaucoup ne vont jamais dire non, seront trop gentils, vont se faire exploiter par les autres ou vont être sujets à des injustices (quelquefois imaginaires), des brimades de la part des autres, jusqu’à ce qu’ils se rebellent, maladroitement souvent, et vont être étiqueté associables. A terme, ils peuvent développer inconsciemment un sentiment de méfiance permanent qui les conduit à la solitude. Beaucoup ne vont pas oser aller vers leurs talents et se contenter d’une vie conventionnelle qui leur semble peu épanouissante, mais qui peut toutefois leur éviter de grosses chutes.
► Pour certains
heureusement, des parents ou des enseignants plus compréhensifs dans leur jeune âge, ont pu atténuer cette dévalorisation personnelle, pour encourager et guider l’enfant, puis l’adolescent et l’adulte vers son potentiel. Pour certains une bonne intelligence cérébrale (plus rarement une bonne intelligence émotionnelle) les a aidés à trouver une voie adaptée à leur trouble sans en souffrir en permanence, par exemple à travers un job ou un loisir épanouissant mettant en œuvre leurs talents de créativité.
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